Expérimenter le rejet, c’est faire face à l’une des expériences émotionnelles les plus douloureuses.

Labellisé comme une des blessures « qui empêche d’être soi-même » (selon le best-seller de Lise Bourbeau), le fait d’être rejeté dans nos relations catalyse nos angoisses, et peut même nous empêcher d’aller de l’avant.

Le rejet est donc une expérience douloureuse. Notre ego est mis en souffrance. Elle nous amène à réagir au moment où on pense que l’autre en face ne voit pas notre valeur.

Je ne vais pas mentir : j’ai expérimenté tardivement le rejet dans ma vie amoureuse.

Je pense que c’est un avantage.

J’ai à la fois la maturité et la distance nécessaire aujourd’hui pour le gérer émotionnellement.

Storytime à ce sujet : pas plus tard qu’il y a quelques mois, j’échangeais avec quelqu’un. On projetait une relation, mais vivant à distance l’un de l’autre, l’opportunité pour nous rejoindre et expérimenter ne se présentait pas avant le mois suivant.

En rejoignant cette personne, elle m’avoue s’être intéressé durant ce laps de temps à quelqu’un qui, du coup, retenait son attention. Je venais donc… de me faire rejeter.

Cela dit, contrainte de rester sur place pour mon séjour, j’ai pu expérimenter sur comment digérer un rejet, l’accepter, voire le sublimer. On en parle dans ce mail.

(P.S. : & à la fin, tu auras le dénouement inattendu de cette histoire tordue haha).

Lorsque tu es rejeté(e), ce n'est pas toi qui réagis au rejet. C'est ton historique relationnel et la façon dont tu te considères qui entrent en jeu.

Il existe de nombreuses réactions possibles au rejet, chacune d'entre elles étant influencée par notre style d'attachement :

• Si tu es une personne anxieusement attachée, tu auras du mal à lâcher prise : tu auras une réaction forte et tu auras du mal à faire face à la réalité du rejet.

Pense à cette personne qui pleure à chaudes larmes et supplie son ex de rester après s'être fait larguer.

• Si tu es une personne à l'attachement évitant, tu choisiras l'hyperindépendance : tu ne montreras aucune émotion et tu choisiras de t'éloigner radicalement de la situation.

C'est la situation classique du " qu’il / elle aille se faire foutre " (avec les multiples formes de blocage des médias sociaux, on est en 2022 quand même).

Ta réaction témoignera de la façon dont ton ego a appris à gérer le rejet.

Mais tu peux déjà sentir qu'aucune d'entre elles n'est saine, ni pour toi ni pour les relations que tu entretiens avec les autres.

Penses-tu que placer ton corps et ton esprit dans une grande détresse émotionnelle est bon ?

Penses-tu qu'éliminer des personnes de ta vie simplement parce qu'elles ne veulent pas créer un lien amoureux est mature ?

Entre chaque extrême du spectre des réactions, il existe une voie intermédiaire qui t’apaisera.

Face à la situation imprévue que j’ai vécue, l’ancienne moi à l’attachement anxieux n’aurait ni compris ni accepté les choses.

Elle aurait certainement pleuré, elle aurait tenu un tribunal pour convaincre l’autre qu’il se trompait dans son choix, et elle aurait été au 36e dessous.

La nouvelle moi a forcément été chamboulée par la nouvelle, mais elle n’a pas intériorisé le rejet. Je ne l’ai pas pris contre moi. J’ai accepté la décision de l’autre. J’ai même réussi à cohabiter sereinement avec cette personne et à passer de bons moments avec elle.

Tout ça parce que je sais que… le fait que l’autre ne me choisit pas n’est pas une négation de ma valeur personnelle.

Cela dit, ça ne va pas de soi pour tout le monde. Du coup, comment réussir à ne pas intérioriser le rejet?

Niveau 1 : accueillir ses émotions sans limites.

Je parle de ressentir pleinement.

De pleurer si tu as besoin de pleurer.

D’être en colère si tu as besoin d’être en colère.

De perdre pied, le temps dont tu auras besoin.

 Nécessairement, le rejet va créer une réaction émotionnelle. Moins tu luttes contre elle, mieux tu te sentiras.

Niveau 2 : choisir la réponse à donner au rejet.

Tes émotions t’appartiennent - elles ne sont pas à projeter sur l’autre.

Une fois que ton état émotionnel sera plus serein, tu pourras choisir quelle réponse apporter à la situation à laquelle tu es confrontée.

En effet, je pense que les émotions que tu ressens sont personnelles, c’est à toi de les gérer. Cela dit, une fois qu’elles ont fait leur chemin, tu peux décider de comment être face à l’autre.

  Tu te libères ici de l’influence de l’autre.

Accepter de faire du rejet une expérience qui nous blesse, c’est aussi accepter de dire « Ton avis et ta validation ont tant d’importance pour moi que je me permets de me sentir mal si je ne l’obtiens pas ».

 Il y a largement mieux à faire.  

Niveau 3 : être détaché(e).

Ici juste pour l’anecdote (je pense être la seule capable de réfléchir ainsi), j’avais quand même de l’empathie pour la personne qui, face à moi, a dû gérer l’inconfort de me confronter à son choix et de vivre avec sa décision.

 Ce n’est pas facile d’avoir la sensation qu’on va faire du mal à quelqu’un en exprimant son rejet.

  & au bout du compte, tu réalises en te mettant à la place de l’autre que ne pas être choisi(e) n’est qu’une question de préférences. Rien qui ne soit contre toi.  

La mauvaise attitude pour soi : s’appesentir sur le regret, le prendre contre soi et le laisser nous diminuer.

La bonne attitude pour soi : en apprendre sur soi et rapidement lâcher prise.

Le choix est vite fait.

Le rejet est une opportunité d’abord, et une redirection ensuite.

Une opportunité, parce qu’il permet d’évaluer où notre estime de nous-mêmes se positionne, et parce qu’il nous aide à évoluer vers plus d’affirmation de soi.

Une redirection, parce qu’en réalité il ouvre la voie à des partenaires plus compatibles, et des relations plus épanouissantes.

Et en adoptant une attitude détachée et apaisée face au rejet, tu te préserves toi mais tu permets aussi à l’autre de réaliser qu’il n’a pas de prise sur toi.

C’est l’expérience que j’ai pu en faire.

Chute de l’histoire : pendant mon séjour, j’étais détachée au point de redevenir attractive. J’ai passé un bon séjour sur place, puis je suis partie. A peine 3 semaines après, il a fini par se faire rejeter par l’autre personne qu’il convoitait. Maintenant il exprime ses regrets dans mes DM sur Instagram. Il dit avoir fait le mauvais choix.

& je t’avoue que mon ego est satisfait d’être cette femme qu’on regrette… ;)

Mais ça, c’est un plus. L’essentiel est de réussir à se préserver et se sentir bien face à ces aléas de vie.

J’espère que cette newsletter t’aidera à mieux gérer le rejet.

& avant de te laisser d’ici à la prochaine newsletter, j’ai une opportunité à t’offrir :

Je suis actuellement en pleine préparation des sessions que je tiendrai en 2023.

Comme tu le sais, j’envisage d’accompagner des personnes qui, comme toi, ont été émotionnellement éprouvées et veulent guérir, se sublimer et construire des relations saines durant l’année qui arrive.

Cela dit, pour t’aider au mieux, j’ai besoin d’en apprendre plus sur toi - intimement.

 J’ai donc décidé d’offrir 6 sessions gratuites de 30 minutes en avant-première dans cette newsletter.

L’intérêt pour toi? On discute pendant 30 minutes de ta vie amoureuse, de tes problématiques, et je te donne mon avis et tes premières pistes de changement pour attirer le partenaire idéal.

L’intérêt pour moi? Je te découvre, toi et tes besoins, tes difficultés, tes désirs… Et je te prépare quelque chose de puissant, de transformateur.

Si tu es intéressé(e), je te laisse accéder ici au calendrier de mes disponibilités pour t’inscrire pour ta session gratuite : https://calendly.com/eulaliea/session-offerte (Pour info : ces sessions auront lieu sur Zoom, si tu ne connais pas je te laisse télécharger l’application, c’est gratuit)

Je communiquerai dessus sur Instagram dans 48h si les 6 sessions ne sont pas remplies, du coup je te conseille de réserver au plus vite.

A la semaine prochaine,

Eulalie.